GRÈVES DES TRAINS : non-assistance à étudiants en difficulté

À l’issue de la publication de l’accord de coalition fédérale, les agents du rail protestent. S’étendant du 21 février au 2 mars pour la première, les grèves secouent le chemin de fer belge et, avec lui, l’ensemble de ses usagers, étudiants compris.

À la HELHa, l’adaptation n’est pas de mise. Les grèves étant annoncées, il reviendra aux élèves de se débrouiller. La direction leur souffle néanmoins quelques suggestions : dormir chez un camarade, covoiturer ou chausser ses rollers. Je rappellerai donc à X, qui habite Mouscron, d’enfourcher sa bicyclette aux aurores pour arriver à l’heure. Quant à moi, qui réside dans le namurois, j’enfilerai mes patins à roulettes et me préparerai pour 13 heures de glisse. Parce que, pour X, comme pour moi, déloger ou covoiturer n’est pas une possibilité.

« Votre futur employeur ne vous permettra probablement pas d’être absent(e) à chaque grève. » nous dit-on. Peut-être. Cependant, n’est pas employé qui est étudiant. Outre le fait que le télétravail s’est répandu, le salarié jouit de revenus et dispose généralement d’une voiture. Sous couvert de ce que l’avenir réserve aux jeunes, n’est-ce donc pas finalement nier leur réalité actuelle que de ne pas leur venir en aide ?

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