Crimson Peak : Un film à prendre avec des pincettes
Il y a maintenant presque 10 ans, Guillermo Del Toro réalisait ce qui est pour moi l’un des films remettant le plus en question le sens moral de l’être humain : Crimson Peak. Et je vais vous dire pourquoi. Mais tout d’abord, voici une rapide mise en contexte : Crimson peak est une romance/thriller gothique se déroulant en 1901 en Angleterre. Une jeune romancière en herbe vivant aux États-Unis est hantée par le fantôme de sa mère. Celle-ci la met, à de multiples reprises, en garde contre Crimson Peak. Mais ce n’est que trop tard, après la rencontre d’un baronnet anglais et de sa sœur, que la jeune américaine comprendra le sens de cet avertissement.
Nous suivons alors ces trois personnages aux motivations différentes mais tous emprisonnés les uns par les autres, donnant lieu aux actes les plus horrifiques. Malgré cela, certaines d’entre vous arriveront à comprendre ce qui les a mené à cette situation tout en gardant un certain recul.
Outre la morale, Del Toro a réussi à nous exprimer sa vision de la mort et du temps en utilisant les fantômes comme une métaphore du passé, utilisé comme fil conducteur tout au long du film.
Cette œuvre à l’esthétique lugubre et poétique, aux nombreuses symboliques, vous surprendra probablement aussi par sa fin.