Mon avis sur la victoire de Trump à l’élection présidentielle des États-Unis

Harris expands her lead over Trump to 10 points in Virginia, new Roanoke  College poll says • Virginia Mercury

Ce 5 novembre 2024, les Américains ont choisi leur président pour les 4 prochaines années. Donald Trump a remporté 77 millions de voix contre 75 millions pour Kamala Harris. 

Je me demande ce qui pousse la moitié de la population américaine à voter pour un homme aussi… « controversé » ? « non-conventionnel » ? Les adjectifs pour le décrire sont divers. 

Pour rappel, c’est lui qui a incité à la violence en ordonnant d’envahir le capitole en 2020, qui a refusé d’admettre sa défaite à l’élection présidentielle, en dénonçant (sans preuve) des fraudes électorales, qui a menacé le système démocratique, qui a proposé qu’on injecte du désinfectant en guise de vaccin contre le Covid, qui dit ne pas « croire en la science » ou au dérèglement climatique de la Terre, qui joue un rôle majeur dans la polarisation des opinions aux États-Unis, ou qui traite des soldats morts au combat d’imbéciles, et j’en passe. Mais malgré cela, c’est aujourd’hui le 47e président de la première puissance mondiale. 

Je pense que le mécontentement vis-à-vis de l’administration de Joe Biden est ce qui aurait pu inciter certains électeurs à voter républicain plutôt que démocrate. Kamala Harris, en tant que vice-présidente, était tenue de « s’aligner » aux politiques de Joe Biden. Quand elle a décidé de se présenter, elle n’a pas su se démarquer suffisamment de ce qui avait été fait durant les 4 dernières années, elle a été perçue comme le « prolongement » de Joe Biden à qui l’on reprochait certaines choses : l’inflation et la hausse des prix, une mauvaise gestion des frontières du pays, etc… 

De plus, Donald Trump sait faire parler de lui. Il casse les codes, il est direct, choque, surprend, donne son avis sur tout, et sans filtre, il capte toute l’attention, inonde les médias. Il incarne la puissance, la force et la brutalité et s’impose comme le seul à pouvoir rendre sa puissance à l’Amérique. Voilà pourquoi il arrive à séduire les foules. Les Américains le perçoivent comme un leader puissant et authentique, et les émotions que Trump fait ressentir aux gens prennent parfois le dessus sur ce qu’il dit. 

Mais malgré cela, je continue de penser que non, cet homme ne devrait pas être président des États-Unis. Kamala Harris était plus « modérée », compétente, réfléchie, pragmatique, et hautement plus qualifiée pour exercer cette fonction, en raison de son expérience solide en tant que procureure générale de Californie, sénatrice et vice-présidente, de ses compétences de négociatrice, en communication et son adaptabilité. 

Quoi qu’il en soit, l’Amérique a fait son choix. Je suis curieux de voir l’évolution des choses… Affaire à suivre.

Belle journée 😊

How Kamala Harris Took Command of the Democratic Party in 48 Hours - The  New York Times
Emissions de CO2 : Trump cible (encore) les constructeurs auto | Les Echos
© Kamala Harris et Donald Trump sortant du véhicule présidentiel

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