Black phone nous immisce dans le quotidien de Finney Shaw, un jeune adolescent kidnappé par celui qui se fait surnommer « l’attrapeur ».
Dans cette sombre cave, un téléphone, normalement hors-service, le met en relation avec les précédentes victimes de son ravisseur. Ce garçon que l’on connaît timide et souffre-douleur de ses camarades, se retrouve entre les mains d’un terrible magicien qui lui réserve plusieurs tours. Comment va l’affronter Finney ? Aura-t-il la force face à cet homme masqué ?
Ce film d’horreur est filmé de façon à nous rendre impuissant. Nous sommes, en majeure partie, enfermés avec la victime dans ce lieu insalubre. De plus, nous sommes exposés à des images terribles d’enfants torturés et ensanglantés. Les spectateurs sont assez sensibles à ce genre de clichés. La pédophilie est un sujet assez délicat à traiter pour espérer faire du succès dans le cinéma. Le réalisme de ce film ressort davantage en nous montrant la complexité de l’enquête et l’impuissance du monde face à ce genre de prédateur.
Le film perd tout son suspens car les précédents martyrs déjouent directement les tours qui sont réservés à Finney. Cela nous donne quand même une idée de ce qu’ils ont enduré.