« Au centre de la pièce, un grand bureau en bois, tel un chêne endormi, vient prendre la majorité de l’espace disponible. Une chaise pour accompagner celui-ci se retrouve à quelque mètre derrière lui, comme si un courant d’air frais l’avait emporté. Des objets divers viennent border ce bureau ainsi que sur le sol. Le manteau d’un homme habille la chaise, signe d’une impatience de partir. Une simple fenêtre laisse passer un peu de lumière, parasite de la nuit. Cette lueur pénètre. Elle hésite, elle avance, elle envahit. Sur le bureau, des traces de vie. Sur le sol, des éclats d’oubli. Sur les murs, des ombres complices. Tout est suspendu, tout est figé, tout est vivant. Dans cette clarté sombre, le temps semble arrêté, mais tout ici porte la marque de l’agitation. »
Texte écrit pour le cours de Français, Bac 1 Q2
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