Visite : 29 novembre 2024
Lieu : Bruxelles
Cadre scolaire
Elliott Ewitt (1928 – 2023)
⭐♾️ / 5
Premières impressions
J’ai tout de suite apprécié la visite, qui se faisait en totale autonomie ; j’ai ainsi pu prendre mon temps. Nous avions parlé à plusieurs reprises de ce photographe dans le cadre de nos cours d’histoire de l’art, et j’avais déjà beaucoup apprécié son univers. J’avais hâte d’en découvrir davantage. J’ai fait quelques recherches à son sujet, car je voulais mieux comprendre qui était cet homme.
Un personnage à part entière
J’ai adoré découvrir sa personnalité à travers ses clichés. J’ai immédiatement perçu une pointe d’humour dans chacune de ses photographies. Ce photographe avait un œil unique : il voyait des scènes que beaucoup auraient jugées banales et en faisait de véritables œuvres.
À plusieurs reprises, des citations de son livre et de ses interviews étaient inscrites sur les murs. Ces phrases transpiraient le naturel et la simplicité qui caractérisaient Elliott Erwitt. Malgré cela, c’est le petit « reportage » diffusé dans l’une des salles de l’exposition qui m’a le plus fait sourire et qui m’a permis de mieux comprendre qui il était. Il ne cherchait jamais à être quelqu’un d’autre ; il semblait gentil et sans prise de tête. J’ai tout de suite compris pourquoi tant de personnes aimaient son travail et sa personnalité : on pouvait se sentir proche de lui à travers ses œuvres.
Des animaux ?
Beaucoup de ses photographies mettaient en avant des animaux de toutes sortes, principalement des chiens. Cela m’a beaucoup intriguée. Comment pouvait-il capturer ces animaux avec tant de facilité et leur faire exprimer des émotions ?
Pour ma part, ce sont généralement les photographies ayant des humains pour sujet principal qui me touchent le plus. Pourtant, j’ai tout de même beaucoup apprécié cette facette de son travail.
Mes coups de cœur restent néanmoins ses photos en noir et blanc. Je trouve la réflexion derrière ces clichés d’autant plus complexe. Elliott Erwitt parvenait à transmettre des émotions à travers de simples images, sans couleurs, sans superflu.
Je suis admirative de son travail et vraiment reconnaissante d’avoir pu découvrir cette rétrospective qui lui était consacrée.
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