Vous connaissez cette légende? Celle qui dit que nous sommes tout reliés d’un fil rouge invisible à une personne se trouvant sur terre. Elle pourrait presque être comparée à celle de la moitié perdue dont les dieux nous ont privés. Je trouve ça dingue, de penser qu’une personne pourrait nous compléter de telle manière à ce que nous ne pouvions plus jamais nous en passer.
C’est presque même effrayant. Nous sommes formatés à vivre seul, entouré, mais seul. Et un jour, nous rencontrons une personne qui nous fait sentir moins seul, comme écoutés d’une façon que nous n’avions jamais ressentie. Ce lien d’âme si précieux que nous tentons désespérément d’entretenir avec des amis, des amants, des maris. Pourtant, nous savons pertinemment que cette personne, si chère à nos yeux, pourrait partir du jour au lendemain et disparaitre. Sans laisser de traces, elle ne vous soutient plus, elle ne vous écoute plus, elle laisse un vide invisible, mais qui fait si mal.
Nous prenons tout de même le risque, parce que l’humain ne se rend jamais compte réellement du risque avant de le vivre. Et même si nous en avons conscience, nous le faisons quand même, parce qu’être seul mène souvent à la folie, et c’est prouvé.
C’est ce fameux fil rouge, ce lien d’âme, nous le cherchons partout, tout le temps jusqu’à notre mort, sans même savoir si nous l’avons trouvé avant celle-ci.
C’est la beauté de l’humain, si mesquin, mais si charmant.
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