THE FLASH : Le bordel dans le Multivers
Après plus de 10 ans d’attente, DC Comics nous livre enfin l’aventure de l’homme le plus rapide du monde à travers le multivers. Malgré des trailers douteux et une campagne marketing plus qu’agressive, le film est-il une réussite ?
Si vous êtes un fan inconditionnel de DC et que vous n’êtes pas trop sensible de la rétine, The Flash est un film sympathique allant à vive allure ne laissant jamais respirer le spectateur. Le scénario tient la route et le film regorge d’idées de mise en scène inspirées et originales, malheureusement gâchées par des effets spéciaux au mieux bons et au pire catastrophiques.
UN SCÉNARIO SIMPLE MAIS EFFICACE
Le film nous présente les aventures de Barry Allen (Ezra Miller), jeune stagiaire dans un centre de criminologie et superhéros pendant son temps libre. Alors qu’il essaye de remonter le temps, malgré les avertissements de Bruce Wayne (Ben Affleck), pour sauver ses parents, il finit par briser le multivers et se retrouver dans une autre temporalité où les métahumains n’existent pas et où Batman est un personnage bien différent de celui que Barry connait. Il va devoir alors affronter une nouvelle menace qui risque de détruire cet univers et bien connue des fans.
Le film brille par son scénario simple, mais prenant, laissant place à beaucoup d’action, de l’humour un peu lourdingue parfois et des scènes d’émotions qui tireront une larme aux plus grosses brutes d’entre vous. Le multivers permet des situations et des apparitions qui feront plaisir aux fans les plus pointilleux de l’univers de DC Comics. Le film jouit également d’une distribution 5 étoiles avec Ezra Miller, Ben Affleck, Sacha Calle, Michael Keaton et Michael Shannon.
LE RETOUR DU GOAT
Le film permet, par l’intermédiaire du Multivers (concept de plus en plus utilisé au cinéma mettant en place des univers alternatifs), le retour de plusieurs personnages très appréciés par les fans tels que Michael Shannon et SURTOUT Michael Keaton.
En effet, Michael Keaton réenfile la cape du chevalier Noir plus de 30 ans après le premier film Batman de Tim Burton sorti en 1989. C’est avec un certain plaisir et un énorme sourire au lèvres pendant l’entièreté de sa (courte) apparition au sein du métrage que le spectateur peut profiter d’un des meilleurs atout du film : Batman. Quand on sait que Andy Muschetti, le réalisateur du film, est déjà embauché pour le prochain film Batman du nouvel univers DC, il y a de quoi être confiant. Batman transpire le charisme et la classe par ses nombreuses punchlines et scènes de combat, tout en étant orchestré par un Michael Keaton au summum de sa forme. Il prend du plaisir à reporter la cape et ça se voit. Le film donne même quelques explications sur son évolution après Batman Returns sorti en 1992.
« Vous voulez jouer les dingues ? On va jouer les dingues ! »
Michael Keaton dans The Flash
DOCTEUR, JE SUIS AVEUGLE
Malgré ses atouts, on ne peut pas nier que le film possède un énorme point noir : les effets spéciaux. Bien que ça soit passable la plus part du temps, quelques séquences assez longues font vraiment mal aux yeux. Nous assistons à un cirque cauchemardesque rempli de doublures numériques, capes mal animées et visages numériques absolument horribles. Le film aurait mérité plusieurs mois de post-production supplémentaire.
RESULTAT EN DEMI-TEINTE
Malgré une histoire et un casting convaincant, le film est handicapé par ses effets spéciaux hideux et son marketing indigeste promettant le meilleur film de super-héros de la décennie (rien que ça !). Faites vous votre propre avis mais personnellement j’ai adoré revoir mon Batman de coeur et certaines références m’ont fait sourire.
On vous laisse avec le trailer et n’hésitez pas de donner votre avis !
C’est fou comme c’est bien écrit