Depuis mon enfance, j’ai toujours réfléchi à mon avenir. Je voulais construire une sorte de plan de vie idéal, avec plusieurs étapes pour y parvenir :
- Réussir mes études générales
- Trouver mon métier de rêve et choisir les études nécessaires
- Prendre une année sabbatique à l’étranger entre la fin des secondaires et l’université
- Voyager à travers le monde et vivre à l’étranger une fois adulte
Cependant, en grandissant, j’ai compris que ce plan n’était pas immuable. Plusieurs éléments, comme l’évolution de mes envies, les contraintes financières ou encore mon regard sur ces projets en mûrissant, m’ont amenée à l’ajuster.
Au fil des années et à différents moments de mon parcours, j’ai clarifié mes idées : ce que je voulais vraiment, ce que j’imaginais pour mon avenir, et ce que je pouvais concrètement réaliser avec les moyens à ma disposition.
J’ai repensé à tous les métiers qui m’avaient fascinée depuis mon enfance. J’ai fait des listes d’avantages et d’inconvénients, essayé de me projeter, et même passé des tests en ligne censés révéler une profession correspondant à ma personnalité. Une chose ressortait toujours : je voulais exercer un métier créatif. Peu importe la forme que cela prendrait, la création devait être au cœur de ma carrière.
Néanmoins, j’étais bien consciente des défis d’un métier artistique. Dans notre société moderne, ces professions sont souvent des paris risqués. Peintre, cinéaste, écrivain… Si le public n’accroche pas, il devient difficile de subvenir à ses besoins. Cette incertitude me rendait sceptique. Voir apparaître « Vous êtes une créative ! » dans ces tests en ligne finissait par m’agacer.
J’ai donc envisagé d’autres domaines comme le journalisme ou la psychologie, inspirée par mes cours de sciences humaines, ou encore l’enseignement des langues, particulièrement l’anglais que j’adore. Cependant, ma relation compliquée avec le français, notamment à cause d’un enseignement primaire peu structuré, m’a freinée.
Finalement, je me suis tournée vers l’informatique. Depuis petite, j’ai toujours été curieuse de comprendre comment les choses fonctionnent, au point de vouloir démonter le téléphone de ma mère « juste pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur ». Mais en explorant les métiers du secteur, je me suis heurtée à des options comme développeur ou ingénieur. Ces voies ne me convenaient pas : je n’avais pas un bagage scientifique suffisant pour l’ingénierie, et le codage m’ennuyait. J’ai besoin d’être stimulée, de renouveler constamment mes activités.
Puis est venue la révélation : en cherchant des métiers artistiques dans l’informatique, j’ai découvert des termes comme UI/UX designer, directeur artistique web, et bien d’autres ! En poursuivant mes recherches, je suis tombée sur le site de la HELha, et plus précisément l’option publicité, ce qui a été un vrai déclic. Cela s’est passé en deuxième secondaire.
Bien sûr, d’autres envies ont surgi depuis, comme la réalisation de films, qui reste mon objectif principal. Mon plan actuel est donc de devenir web designer pour assurer une stabilité financière, tout en travaillant parallèlement à réaliser mon rêve de cinéaste.
Aujourd’hui, je suis en formation pour devenir web designeuse, tout en traçant ma voie vers le monde de la réalisation cinématographique. C’est ainsi que je construis ma vie professionnelle, entre créativité et ambition !
“
Il faut créer l’action, parce que l’action crée le mouvement, et que le mouvement entraîne des individus.
”
– De Christian Le Guillochet
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