Orange Is the New Black nous plonge dans l’univers carcéral féminin de la prison de Litchfield, à travers les yeux de Piper Chapman, une trentenaire privilégiée rattrapée par une ancienne erreur de jeunesse. Mais très vite, la série s’éloigne de son héroïne pour explorer la vie et les histoires croisées d’une galerie de détenues aux parcours aussi variés qu’émouvants
Avec une réalisation réaliste et des dialogues percutants, la série oscille habilement entre drame et comédie. Peut-on vraiment rire de la vie en prison ? Orange Is the New Black prouve que oui, sans jamais perdre de vue la gravité de certains sujets : racisme, abus de pouvoir, précarité du système carcéral.
Ce qui fait la force de la série, c’est sa capacité à donner une voix à des personnages souvent invisibles dans la fiction. Chacune a ses failles, ses combats, et l’on se surprend à s’attacher même aux plus durs.
En fin de compte, Orange Is the New Black bouscule, émeut et interroge : peut-on sortir indemne d’un tel enfermement, physique et mental ? Une série captivante, qui mérite qu’on s’y attarde.
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