Nous avons dû aménager une chambre d’hôte dans un pays choisi, nous devons également inventer la vie des hôtes. Les deux prochains paragraphes sont ceux que j’ai utilisés pour mon dossier du jury.

Voici la description de la ville que j’ai choisie :

J’ai choisi la ville de Kakunodate qui se situe au nord du Japon. Kakunodate est une ancienne cité féodale située au centre de la région d’Akita. Rattaché à la municipalité de Semboku, le village est réputé pour son splendide quartier historique composé de maisons de samouraï baptisées bukeyashiki. Ce village est surnommé « La petite Kyoto ». Ce village est accessible facilement en train, elle figure parmi les destinations touristiques majeures de la préfecture d’Akita. Au vu de la gare, il est possible de visiter les alentours très facilement. Aux alentours, on peut retrouver le lac tazawa ainsi que la ville de Semboku. La ville est traversée par une rivière. On y trouve les ruines du château de Kakunodate au sommet du mont furushiro-yama. On peut également y retrouver une vue panoramique sur la ville. Les cerisiers pleureurs habillent les rues et fleurissent abondamment à chaque printemps, de la fin avril à début mai. Une des maisons est visitable, la maison de Aoyagi. On peut y retrouver un musée familial ainsi qu’un atelier d’artisans et un restaurant. On y trouve beaucoup de restaurants traditionnels comme des restaurants à l’architecture plus contemporaine. On peut également trouver quelques supermarchés, un centre commercial et même un bain chaud. Du 7 au 9 septembre, on peut retrouver le Kakunodate matsuri, un festival qui se déroule quasiment dans toutes les localités avec leurs spécificités. Celle de Kakunodate consiste à faire voyager des chars dans la ville pendant 3 jours, lorsque deux chars se rencontrent, ils entrent en collision et les personnes qui tirent les chars, les tirent dans des sens opposés pour les faire sortir. Les matsuri sont liés à une célébration religieuse, le plus souvent shinto. On peut y jouer, manger, boire ou acheter des spécialités locales. Les matsuri suivent et marquent le calendrier, au printemps, on fête le repiquage du riz et on prie pour se protéger des épidémies par exemple. On peut également trouver le Fire and Snow Festival, qui est un festival qui sert un peu de rituel de purification. Ce festival se passe le 14 février et consiste à « jouer » avec le feu, en le faisant tourner autour de nous.

Voici la vie des hôtes que j’ai dû inventer:

Mina habite Kakunodate depuis qu’elle est née. Elle part faire ses études à Tokyo pour travailler, là où elle va rencontrer son compagnon, San qui fait des études dans la même université qu’elle. Un jour elle va recevoir un appel de sa grand-mère qui lui expliquera qu’elle ne peut plus vivre dans une aussi grande maison et que son mari et elle partaient vivre dans un appartement et donc qu’elle hérite de la maison familiale. Pour Mina, cette maison est comme sa maison d’enfance, elle ne peut pas rejeter l’offre de sa grand-mère. Cette maison est une vieille maison de samouraïs. La maison étant trop grande, elle décide de garder une partie pour la transformer en chambres d’hôte afin de fair profiter des voyageurs ou locaux de séjourner dans une vraie maison de samouraï. Elle aime beaucoup son folklore et décide donc de faire découvrir le matsuri de Kakunodate à travers cet aménagement tout en vivant comme des samouraïs mais de façon assez moderne. Sa grand-mère fait beaucoup de cérémonies de thé qui ont été importantes pour les samouraïs et Mina veut faire découvrir cet art aux clients.

Comme vous pouvez le constater, nous avons dû effectuer des recherches approfondies sur la ville et ses coutumes afin que notre aménagement soit le mieux adapté possible. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire, d’autant plus que ce pays me passionne depuis mon enfance.

Pour ce projet, on nous a demandé de travailler principalement sur des aspects physiques, ce qui différait considérablement des trois projets précédents. Nous devions créer une représentation originale de nos personnages en 3D, et non simplement sur une feuille – il devait y avoir du relief. Je me suis inspirée de vieux théâtres où l’on faisait glisser des feuilles pour raconter une histoire. J’ai donc présenté mes personnages de la même manière, en utilisant des images de vrais lieux trouvé sur Internet pour représenter la ville avec la rue des samouraïs.

Nous n’avons pas eu besoin de prendre des mesures, car les plans nous ont été envoyés. Nous avons simplement dû les nettoyer, car ils provenaient d’architectes et contenaient des éléments non pertinents pour nous. Une grande partie de notre travail a porté sur la dimension 3D de ce projet. Lors de la présentation devant le jury, j’ai mis en avant les plans et les modèles 3D. Mes deux présentations étaient harmonisées en termes de couleurs pour un rendu esthétique global.

Pour le moodboard, je me suis inspirée des samouraïs et de leur mode de vie à l’époque. J’ai également puisé mon inspiration dans les cérémonies du thé, liées aux samouraïs, où ils devaient ôter leurs armures pour passer par une petite porte. À l’intérieur, sans armure, il n’y avait plus de hiérarchie et tout le monde était égal lors de la cérémonie. Pour la planche d’ambiance, j’ai choisi des matériaux locaux et traditionnels de l’époque des samouraïs, tels que le tatami, le bambou, le bois, le tissu, etc.

Pour l’organigramme on retrouve 5 parties. Quand on entre dans la chambre d’hôte, on trouve l’entrée où il faut enlever nos chaussures, nos manteau, etc. ensuite on trouve juste en face de l’entrée, les toilettes.

A droite des toilettes on a la chambre avec un élément surélevé ou se trouve le lit. On retrouve les cadres qui rappellent le théâtre, on va les retrouver un peut partout dans l’aménagement. A gauche des toilettes on retrouve le salon qui se divise en deux partie.

La première partie sert de mini kitchenette pour faire du thé. On y trouve une étagère avec une armure de samouraï appartenant à la famille des hôtes, ainsi qu’un banc pour se reposer et admirer l’armure. À gauche de l’armure se trouve une petite porte rappelant les cérémonies du thé où les samouraïs devaient passer par une petite porte. Cette porte mène à un espace tatami avec de la végétation pour donner l’impression d’être dans un jardin japonais. Le petit jardin japonais intérieur se prolonge jusqu’à la terrasse. Bien que la terrasse ne devait pas être aménagée de manière obligatoire, j’ai souhaité y intégrer mon jardin qui s’étend pour créer une continuité et profiter d’un jardin japonais même en hiver.

Ce que je regrette le plus dans ce projet, c’était ma maquette, j’aurais pu la faire beaucoup mieux, elle n’était pas propre. J’aurais dû plus m’appliquer pour la faire et ce projet aurait été parfait. C’est le projet dont je suis la plus fière. Il est complet, les plans sont détaillés, mes 3D ne sont pas parfaites mais c’étaient mes tout premières. J’ai créé un dossier regroupant toutes les informations importantes de ce projet, j’ai même réalisé une reliure japonaise pour ce dossier. C’est le premier projet pour lequel j’ai créé un dossier avec toutes les informations et maintenant, j’en crée un à chaque fois. Cela me permet de mieux visualiser l’ensemble du projet et pour les jurys, s’ils veulent revisiter un projet, ils n’ont qu’à prendre le dossier, le feuilleter et toutes les informations s’y trouvent.


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