It’s okay not to be okay
It’s okay not to be okay

It’s okay not to be okay

Lui travaille dans un hôpital psychiatrique, elle est une autrice à succès de conte pour enfant.

Dit comme ça, rien ne les relie, pourtant ils ont un point en commun, ils souffrent tous les deux causes de leur terrible passé.

Cette série, comme son nom l’indique, nous apprend que c’est OK, de ne pas aller bien et je pense qu’on devrait tous la regarder, je suis tombée dessus par hasard, au départ j’hésitais à la regarder, car je ne suis pas fan des histoires d’amour, mais finalement j’ai adoré. Le récit nous plonge dans le quotidien compliqué des différents personnages présents dans la série, qui ont tous leurs problèmes, leurs manières de les gérer, ou non. Et je pense qu’on devrait tous la regarder parce que nous aussi, on a tous nos problèmes, et nos manières de les gérer.

Le personnage principal, l’écrivaine, écrit des comtes pour enfants qui n’ont rien d’anodin, elle fait passer des messages et parle de sujets importants à travers ses comtes. Les design des illustrations sont sombres et n’ont rien d’une illustration de comte pour enfant classique.

Le garçon qui se nourrissait de cauchemar 
Le garçon se réveilla encore d’un autre terrible cauchemar. Les mauvais souvenirs qu’il voulait oublier hantaient ses rêves chaque nuit, sans arrêt. Il était terrifié à l’idée de s’endormir. Un jour, il alla voir la sorcière et la supplia :

 « S’il vous plaît, débarrassez-moi de tous mes mauvais souvenirs, pour que je ne fasse plus jamais de cauchemars. Je ferai tout ce que vous demanderez. »

Les années passèrent et le garçon devint adulte. Il ne faisait plus de cauchemars. Pourtant, il était toujours malheureux. Une nuit, la lune de sang se leva et la sorcière revint enfin pour prendre son dû. Il cria avec beaucoup de rancœur :

« Tous mes mauvais souvenirs ont disparu, mais pourquoi ne suis-je pas heureux ? »

Puis la sorcière prit son âme comme promis et lui dit ceci :

« Les souvenirs douloureux. Qui nous rappellent nos regrets. Où on a blessé et où on a été blessé. Qui nous rappellent l’abandon. Seuls ceux qui ont de tels souvenirs enfouis dans leur cœur peuvent devenir plus forts, plus passionnés et maîtres de leurs émotions. Et seuls eux peuvent connaître le bonheur. »

La série aborde des sujets complexe et délicat, comme le deuil, l'handicape, le traumatisme... d'une manière touchante et frappante. Elle nous apprend à travers les personnages et les différents épisodes à apprendre à accepter que c'est OK parfois de ne pas aller bien et qu'il ne faut pas se morfondre et aller de l'avant. Une morale qui donne espoir et peut faire du bien à beaucoup de personnes. 
Le personnage principal joue un personnage avec beaucoup de caractères, assez comique par moment, qui la rend agaçante au départ, mais on finit vite par s'attacher à elle 

Le joyeux petit chien

Il était une fois un chien qui cachait ses émotions à merveille. Le chien était attaché sous un arbre, à l’ombre. Il remuait toujours la queue et faisait le beau. On l’appelait le joyeux petit chien car il était toujours heureux.

Le jour, le chien s’amusait avec les enfants du village. Mais chaque nuit, il gémissait et pleurnichait quand il n’y avait personne. C’est parce qu’il voulait trancher sa laisse et courir librement dans les champs printaniers. Cependant, il n’y arrivait pas. C’est pour ça qu’il pleurait tous les soirs.

Un jour, une voix intérieure parla au joyeux petit chien :

« Et si tu coupais ta laisse pour t’enfuir ? »

Voici ce que le joyeux petit chien répondit :

« Je suis attaché depuis trop longtemps. J’ai oublié comment me libérer. »

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