Un rêve sans étoiles est un rêve oublié
Le contemporain
Le contemporain

Le contemporain

La danse contemporaine

Avant de commencer, je voudrais me présenter et plus spécialement je voudrais vous emmener dans ce qu’est ma vie baignée de culture, d’échange et de passion. Je suis passionnée de danse depuis l’âge de 3 ans. Cette passion m’a été transmise par ma maman qui a dansé, elle aussi, pendant plus de 20 ans.

Aujourd’hui en plus de mon cursus scolaire, je suis dans une école de danse semi-professionnelle qui continue à me préparer à des concours nationaux et internationaux. Je pratique actuellement l’art de la danse à un rythme de plus de 25 heures d’entrainement par semaine. 

J’ai aussi la chance de pouvoir transmettre cette passion par le biais des heures de cours que je dispense dans plusieurs écoles. Vous comprendrez donc que ce thème de la danse contemporaine me parle puisque celui-ci fait partie intégrante de ma vie professionnelle qui, je l’espère, ne fait que commencer.

Je vous propose une vidéo de l’un de mes concours de 2020 en danse contemporaine :

la danse contemporaine

La danse contemporaine est un art particulier que tout le monde peut interpréter à sa façon. 

C’est un moyen d’expression, pour se libérer, exprimer ses sentiments sans y mettre de mots !
C’est une danse où l’on exprime sa pensée avec le corps et non pas avec les expressions du visage comme en jazz.

Anecdote

Avant le début de la pandémie, j’ai assisté à un spectacle de danse contemporaine d’un chorégraphe très connu, Maurice Béjart.

Né Maurice-Jean Berger à Marseille le 1ᵉʳ janvier 1927 et mort à Lausanne le 22 novembre 2007, il fut un danseur et chorégraphe franco-suisse. Il parcouru le monde avec sa compagnie le Ballet du xxᵉ siècle, créée en 1960 à Bruxelles. Des ballets de l’Opéra de Paris en 1955 à la création du Béjart Ballet Lausanne en 1987, le chorégraphe a marqué à jamais le monde de la danse.

Le spectacle auquel j’ai eu la chance d’assister, s’intitulait « Brel et Barbara », et était basé sur les musiques de ces deux grands auteurs compositeurs et interprètes français.

Après quelques recherches j’ai pu retrouver le témoignage de Maurice Béjart à propos de ce magnifique spectacle:

« Depuis 35 ans, Barbara, mon amie fidèle, ma sœur, me disait : « Je suis la lumière noire ! » et je fis une chorégraphie sur « L’Aigle noir ». Ensuite dans un film long métrage, « Je suis née à Venise », elle interprétait le rôle principal, « La Nuit lumineuse » et Jorge Donn était « Le soleil ». J’ai connu Brel, où je vivais à l’époque avec ma compagnie, alors qu’il jouait « L’Homme de la Mancha » au théâtre de la Monnaie. Il me disait : « Un jour on fera quelque chose avec Barbara et moi… » Maurice Béjart.

Le plus difficile dans ce type de spectacle est de pouvoir rentrer dans l’histoire, comprendre la gestuelle et réussir à décoder le message chorégraphié … en d’autres mots, s’imaginer à la place du danseur sur scène. Les chorégraphies de Maurice Béjart sont toujours à la fois très spéciales mais aussi intrigantes et attirantes par cette magnifique beauté que rejette la danse.

Je vous présente une chorégraphe de danse contemporaine

Voici une chorégraphe des plus influente de son temps, Trisha Brown. J’ai choisi cette artiste car je prépare actuellement mes examens d’aptitude technique en danse contemporaine (EAT), diplôme délivré par l’ESMD (École Supérieure Musique et Danse), prouvant mes capacités à enseigner la danse à l’étranger. C’est un sujet qui me tient vraiment à cœur et auquel j’apporte beaucoup d’importance. Lorsque j’ai commencé à travailler sur mon projet j’ai découvert cette chorégraphe qui m’a intriguée et dont j’ai découvert l’univers. 

Voici le lien de sa chorégraphie: https://www.numeridanse.tv/videotheque-danse/contemporain-epreuves-de-danse-2022-variation-ndeg14-fin-de-3eme-cycle-diplomant?s

Biographie de Trisha Brown

Trisha Brown, née en 1936 et morte en 2017, est à l’origine d’une vraie révolution de l’art. Elle grandit durant sa jeunesse à la campagne, c’est en 1961 qu’elle décida de quitter son petit village natal pour partir habiter New York et y vivre une nouvelle expérience professionnelle en participant aux ateliers de composition dirigés par monsieur Robert Dunn. Elle fera partie des membres fondateur du célèbre « Judson Dance Theater » qui influencera inévitablement l’art des années 60 à New York.

Trisha créa en 1970 une fondation intitulée « Trisha Brown Dance Company (TBDC) ». C’est dans celle-ci qu’elle s’engagea pendant plus de la moitié de sa vie, 40 ans dans un investissement artistique continu. Durant cette période, elle créa plus de 100 chorégraphies et mis en scènes pas moins de 6 spectacles ce qui démontre son engagement et la grande importance que représentait la fondation à ses yeux. 

Voici un petit extrait d’une de ses chorégraphie:  https://www.youtube.com/watch?v=M1dFqBXGJng

Trisha Brown; une artiste sous toutes les formes

Trisha Brown

Mais cette femme extraordinaire n’était pas seulement une artiste dans la danse, elle l’était aussi dans le monde l’art. Elle imprégna ses premières œuvres du paysage urbain de SoHo, un quartier New Yorkais bien connu.

C’est dès 1970, en parallèle à la création de sa fondation, qu’elle inventa son propre language abstrait du mouvement. Mais dès 1979, elle décida d’assumer entièrement son rôle de chorégraphe en travaillant uniquement dans le cadre de la scène et pour cela, choisit de suspendre ses projets du monde de l’art. 

Trisha Brown était une femme accomplie et reconnue par ses pères, pour preuve, durant sa carrière, elle reçu énormément de prix distinguants les chorégraphes contemporains de sa génération. Pour exemple, elle fut la première femme à recevoir la prestigieuse bourse Mac Arthur « Genuis », à être distinguée par de nombreux prix du gouverneur des arts de New York et même à être lauréate d’un Award en 2011. 

Un autre exemple qui a couronné sa carrière, est l’obtention du prix tant convoité Dorothy et Lillian Gish. Attribuée pour avoir apporté une « contribution exceptionnelle à la beauté du monde, à la jouissance, à la compréhension de la vie et de l’humanité ».

Si le descriptif ci-dessus vous a passionné et que vous êtes intéressé à mieux découvrir l’univers de Trisha Brown, je vous recommande vivement de regarder le spectacle qu’elle a chorégraphié de son vivant, intitule « Trisha Brown x 100″ et rediffusé le samedi 4 décembre 2021 sur Arte en collaboration avec le national supérieur de musique et de danse de Paris.

Différence entre le jazz et le contemporain

Il est relativement facile pour un néophyte de distinguer le classique des deux autres disciplines. Mais probablement beaucoup plus compliqué de différentier le jazz du contemporain. La difficulté dans ces deux disciplines, est de distinguer les “sous-disciplines”. Comme expliqué en Jazz, il existe de l’afro jazz, du lyrical jazz, du modern jazz, … alors quand contemporain tout dépend de la technique que l’on utilise sachant que la base reste toujours la même. 

Lors des nombreux concours internationaux auxquels j’ai eu la chance de participer et sur base des retours des membres des jurys, il me parait évident que d’un pays à un autre, la manière de nommer ces sous-disciplines peut parfois varier, allant jusqu’à induire beaucoup de professeurs en erreur.

Exemple

Pour vous donner un exemple parlant, dans « danse avec les stars », la très médiatique émission de télé réalité, il arrive parfois qu’une chorégraphie contemporaine soit annoncée, mais je peux vous assurer que dans 99% des cas, cette danse sera le plus souvent du jazz, voir même du lyrical jazz. 

En quelques mots

Comment distinguer la différence ? En danse, comme en musique, on parle de comptes. Vous aurez surement déjà réalisé qu’une valse à 3 temps, c’est une danse dans laquelle on comptera 1 2 3, 1 2 3.

En jazz, les comptes se font sur les contretemps et doivent obligatoirement être sur la musique. Le but en dansant est que le public soit subjugué par les émotions, la danseuse ou le danseur doit captiver l’attention avec son regard même si elle ou il se retrouve seul sur scène.

Alors qu’en contemporain on ne doit pas obligatoirement être sur la musique, on peut être totalement décalé, à l’opposé de tout ce qui semble logique et naturel. Lorsqu’on danse du contemporain, on doit être plutôt neutre, naturel, vivre le moment comme il vient. En conclusion ces 2 danses sont très différentes et parfois difficile à distinguer par le public.

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