Pour ma troisième analyse de pub, je voulais vous faire part de ma critique sur le spot publicitaire du parfum « Bad Boy » de Carolina Herrera.
Carolina Herrera se distingue par sa très grande élégance et son côté sophistiqué, quand l’on regarde les publicités de ses parfums, on retrouve des sensations que la créatrice met en avant. La première sensation qui me vient à l’esprit est celle de liberté, ses spots dégagent aussi un côté rebelle et sûr de soi.
L’ambiance du spot publicitaire «Bad boy» est plus sombre avec des pointes de lumières très contrastées, le lieu choisi est New York, c’est un endroit grandiose par ses lumières et ses immeubles démesurés, la ville en dit déjà beaucoup par la première scène.
La publicité n’hésite pas à annoncer la couleur avec la foudre que l’on voit tomber qui fait directement référence au parfum qui est lui-même en forme d’éclair. L’ambiance sonore joue aussi un rôle important, car elle intensifie le moment. D’avoir mis en scène la foudre et d’avoir créé un parfum de cette forme en dit déjà beaucoup sur le parfum, car les éclairs symbolisent la puissance et l’illumination. On voit un homme en costume apparaitre, il dégage du charisme, de la prestance, il est dans le luxe, il se parfume avec le «Bad Boy». Le plan change, on montre des paillettes scintillantes qui explosent. En sortant de l’immeuble, chaque pas que l’homme fait à de l’impact, la foudre frappe davantage.
Il croise une femme, qui a autant de prestance que lui, il s’agit de l’égérie du parfum «Good Girl» qui est la version féminine de «Bad Boy», la pub est quasi identique à celle du parfum pour femme, mais dans celle de la femme, l’homme n’intervient pas dans le spot publicitaire. Ils s’effleurent presque les mains et tout disjoncte. Faire un clin d’œil à l’autre parfum en faisant intervenir l’égérie de « Good Girl » est malin et subtil, c’est une bonne approche pour vendre plus aux deux genres. J’aime le fait que les deux publicités se rejoignent.
Ensuite, il passe devant un fleuriste, attrape une petite fleur, le moment est un peu plus doux et coloré. Le fleuriste se retourne quand il voit l’homme, les fleurs explosent derrière lui.
Les gens se retournent quand ils le croisent, une femme fait un accident, la foudre qui représente le parfum est toujours présente à chaque action qui se passe. Il prend sa voiture décapotable pour pousser le côté luxe jusqu’au bout, il roule à vive allure sans peur mais plutôt confiant. Une femme sur le trottoir vêtu de jaune s’envole presque quand il passe, mais son visage dégage une émotion positive, à la fin tout s’éteint à cause de la foudre et puis tout se rallume avec la foudre. Pour finir, on arrive au slogan «It’s so good, to be bad» qui veut dire “c’est si bon, d’être mauvais” le slogan n’évoque pas le côté mauvais mais rebelle et libre. On voit l’homme dans un cercle noir, puis illuminé par le packshot du parfum qui est présenté à la fin dans les tons gris.
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