La série raconte l’histoire d’un jeune homme souffrant du syndrome d’Asperger, qui travaille dans l’entreprise de son père, nommé « Move to Heaven », et qui s’occupe des objets laissés par les défunts. La particularité de celle-ci est que la famille aborde ce « dernier déménagement » avec humanité et bienveillance, triant et réglant leurs appartenances avec soin, et en faisant en sorte que les ultimes paroles du défunt soient entendues par leurs proches.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on suit la vie des héros, mais également celle de chacun des individus dont on doit s’occuper. L’histoire des gens est courante, mais leurs messages extraordinaires. Différents sujets de société sont abordés, telle que la violence conjugale, qui est parfois niée ou banalisée ; le stress imposé aux jeunes par leur milieu de travail ; et l’isolement des personnes âgées.
De plus, ce qui m’a profondément émue, c’est la manière dont on aborde la mort. La série a une très belle manière de voir le deuil, de parler de l’absence de ceux qui partent, mais aussi de la penne de ceux et de celles qui restent. Tout était entrepris avec beaucoup de délicatesse et, étrangement, avec de la positivité, même si les sujets ne sont pas faciles.