Euphoria est une série qui a marqué les années 2020 . Elle met en évidence les problématiques de la génération Z. Drogues, réseaux sociaux, violences, sex, prostitution et identité sont au menu.
Le réalisateur cherche à nous transmettre une vision de l’adolescence assez cru ,trash et à l’agonie.
Les excès sont au centre de la série. «La surdose est la survie». Il faut toujours aller plus loin dans l’exploration du soi et des sensations fortes. Que ce soit par rapport aux corps, à l’amour, aux addictions, à la douleur, à la honte, pour essayer d’assumer son identité. Une identité qui s’est détachée des codes du genre et des traditions familiales.
Les ados ont créé cette nouvelle manière de guérir qui est l’overdose d’émotions.
Ils ne prennent pas le temps de grandir, les rituels du passage vers l’age adulte , les premières fois sont pré vécues sur internet.
L’amour fait l’exception, car quand il est question d’amour les personnages se mettent à l’ombre de ce théâtre. Les personnages se cachent.
L’amour -la chose la moins facile à trouver sur internet-. L’amour est le grand inconnu et le seul danger. Il sont désorientés et ils ne se mettent plus en scène comme des acteurs.
Les personnages de la série, vivent dans un show où tout est exposé, tout est dévoilé sur les réseaux. « Un monde où tout est vu, su, apparaît et disparaît en un éclair ».
On cherche à choquer pour être aimé même si il faut se mettre à nu.
On parle de tragédie dévoilée comme un strip-tease.
Les ados sont étiquetés depuis leur enfance par les parents, les amis, la famille, leurs psychologues. Pour cela, ces jeunes vont créer un espace où s’isoler du monde réel.
Ils vont se confiner dans des endroits clos comme leurs chambres verrouillées, fêtes privées et bloquer leurs téléphones. Se cacher dans des endroits où ils ne seront pas filmés.
En conclusion, le titre « Euphoria »qui se traduit par l’euphorie qui est un sentiment de bien être, d’exaltation, d’enthousiasme , qui est l’opposé de la série, car on est dans l’exagération à la limitede l’agonie. Cela parle plus d’une euphorie malsaine. Une montagne russe d’émotions, de sensations à tout point de vue.Les excès et les thèmes énoncés ont toujours existé mais les réseaux sociaux ont accentué lavisibilité de ces problématiques. On pourrait comparer à toutes ces artistes comme ; Britney Spears, Miley Cyrus, Demi Lovato qui ont sombré dans les addictions sous les feux des projecteurs.