En mars 2025, Calvin Klein a lancé sa nouvelle campagne avec Bad Bunny, photographié à Porto Rico dans une mise en scène soignée et sensuelle.
L’image est belle, l’ambiance maîtrisée, et la campagne a fait le buzz. Bien que cela depend évidemment des goût et des couleurs de chacun.
Mais au-delà du côté esthétique, une question revient : Calvin Klein fait-il encore autre chose que du body marketing ? Comme sur toute publicité de Calvin Klein, l’homme est réduit à un corps musclé, tatoué, désiré et figé dans une posture sexy. Même avec une star aussi charismatique que Bad Bunny, la marque garde toujours la même mise en scène de l’homme-objet. Visuellement séduisant, certes. Mais vu et revu.
Il ne faut pas oublier tout de même que Calvin Klein reste une marque de sous-vêtements. Le corps est donc obligatoirement mis en avant, c’est même le cœur du produit. Le body marketing devient donc presque inévitable. Toutefois, cela n’empêche pas de s’interroger sur la manière dont ces corps sont positionnés : lisses, idéalisés, toujours dans la séduction. On peut reconnaitre l’esthétique de la campagne tout en regrettant le manque de renouveau dans le discours visuel.
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