poème

Mot envolé

Cher monsieur,
Vous qui êtes si majestueux
Laissez moi vous adresser
Ce mot envolé

Premièrement, pardonnez-moi
Vous que l’on considère comme un roi
Je vous importune
Pour vous compter la lune

Une histoire abracadabrante me direz-vous
Et bien non vous n’êtes pas fou
Ce mot envolé
Témoigne des sentiments soufflés

Une peau aussi douce que le velours
Des yeux aussi perçant que le jour
Vous avez touché un cœur
Dont l’hymne était le malheur

Une voix réconfortante
Des lèvres envoûtantes
Et vous avez touché une âme
Qui était noyé de larmes

Vous avez fait surgir un soleil
Et bien tant de merveilles
Dans la pénombre
Qu’était devenu ce monde

Alors oui je vous importune peut-être
Mais veuillez accepter cette lettre
Ce mot envolé
Témoin de sentiments soufflés

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